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Photo du rédacteur: Jean-MichelJean-Michel

Dernière mise à jour : 13 déc. 2022

Article du journal Le Courrier paru le

MERCREDI 26 OCTOBRE 2022 OLIVIER WYSER


Nouveau film de Sam et Fred Guillaume, Sur le pont, donne la parole à des personnes en fin de vie. Une aventure humaine poursuivie dans un livre signé Josiane Haas.


Dans un train sans destination, des hommes et des femmes voyagent dans un temps suspendu. Alors qu’au bout du chemin la mort les attend, ils célèbrent la vie. Cine3D



ANIMATION Ecouter ce que celles et ceux qui sont proches de la mort ont à raconter pour mieux rendre hommage à la vie, telle est l’ambition du nouveau film d’animation documentaire des frères Sam et Fred Guillaume.Les deux réalisateurs fribourgeois ont ainsi ­récolté des témoignages de personnes en fin de vie, dans des unités de soins ­palliatifs ou chez eux. Moyen métrage de 45 minutes, Sur le pont raconte le voyage de femmes et d’hommes à bord d’un train sans destination et dans lequel le temps semble suspendu. Les protagonistes tentent de comprendre la raison de leur présence ici, d’autres parlent de leurs craintes, de leurs ­espoirs…Les voix réelles d’une vingtaine de personnes ont été ainsi enregistrées. Ce sont ensuite des acteurs qui leur ont donné vie à l’écran, corporellement uniquement, avec le concours du metteur en scène Julien Schmutz. Ces images ont ensuite servi de base aux frères Guillaume pour dessiner et animer ces séquences grâce à la technique de la rotoscopie. Un projet construit sur des témoignages réels mais qui s’autorise une part fictionnelle.Pour aller plus loin encore dans leur démarche, Sam et Fred Guillaume ont fait appel à Josiane Haas afin qu’elle écrive un livre prolongeant le film, publié aux éditions Faim de Siècle (lire ci-dessous). Cliquez ici pour lire l'interview avec Samuel Guillaume. (Abonnez-vous au Courrier pour 1 jour où plus pour lire cette interview !)



 
 
 
Photo du rédacteur: Jean-MichelJean-Michel

Dernière mise à jour : 13 déc. 2022

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Photo du rédacteur: CorinneCorinne

Dernière mise à jour : 13 déc. 2022

Ces 4 journées et soirées du 5 au 8 octobre dernier ont vu le jour suite au postulat déposé par Léonore Porchet, au Grand Conseil vaudois : La mort c’est tabou, on en viendra tous à bout.


Le programme de ce symposium a été conçu pour amener des points de vue de professionnel·les venant d’horizons divers comme : la santé, la politique, le juridique, le champ universitaire et de la recherche avec des sociologues, des historien·nes, des philosophes, des professionnel·les du monde funéraire, des accompagnant·es et des artistes. Les intervenant·es ont pu s’exprimer au travers de courtes conférences, suivies de questions du public et de tables rondes également. Et il y a eu des ateliers, de la musique, des films, des spectacles, de la danse, une exposition de photos, ainsi que des stands.


Pour avoir suivi, presqu'en intégralité ce riche programme, je dirais que ce fut la grande force de ces 4 jours que de pouvoir rencontrer la mort dans ses formes multiples, foisonnantes et questionnantes. Oui, la mort nous interpelle inlassablement et si on veut bien lui laisser une place, elle nous trouve plus vivant·es et plus heureux·ses, plus en paix aussi.


Un des bilans qui a été fait, c’est que dans notre monde occidental hautement médicalisé et mécanisé, l’être humain a une tendance névrotique à confiner la mort entre les 4 murs de l’hôpital ou de l'EMS, pensant, à tort, qu’en l’invisibilisant elle finira pas mourir. Et bien non, force est de constater que la mort se porte à merveille ! Et je suis tentée de dire, heureusement ! Car elle nous oblige ainsi à faire à nouveau communauté et à partager avec humilité nos vulnérabilités et nos craintes de la finitude.


Cela m’a fait beaucoup de bien et donné du courage de voir qu’on était nombreux·ses dans ce cas et que d’en parler redonne du sens à nos vies. Cela me réjouit aussi car ces 4 jours ont réussi, il me semble, à nous donner envie de continuer dans ce magnifique cheminement.


Alors on se retrouve toutes et tous le 5 avril 2023, à la HETSL pour poursuivre nos réflexions communes ?


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